Départ
-Nathalie Feld-
Quand tu es parti,
les larmes m’ont envahie,
mais même les larmes n’ont pas rompu le charme
de cette rencontre venant d’un autre monde.
de cette rencontre venant d’un autre monde.
Quand tu es parti,
j’ai suivi ton regard,
pour me voir,
un peu,
avec tes yeux.
Il y a eu toutes ces heures,
passées à cultiver mes peurs,
mon souvent si noir passé
que j’essaie de bien cacher,
que j’essaie de bien cacher,
tous ces sentiments que j’ai ramassés
et mis soigneusement à sécher
entre les pages d’un livre d’images,
et mis soigneusement à sécher
entre les pages d’un livre d’images,
pour les empêcher d’être libres
et pouvoir me forcer à vivre.
et pouvoir me forcer à vivre.
Et maintenant que tu es parti,
je souris et je vis.
Impressionnant ce coup de vent,
car sur ton passage tu as fait voler les pages
et j’aime cet espace où plus rien n’est à sa place.
et j’aime cet espace où plus rien n’est à sa place.
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